Du réel
mis en image, à la réalité de l’image et de l’illusion
cinématographique, les dispositifs de Pascal Leroux font « fictions »
de tout.
Gravement drôle, parfois dérisoire, ses petites mises en scènes,
fêtes de bricoles, provoquent et jouent des accidents de notre perception,
créant de possibles improbables. Pris dans les couches successives du
projeté et du perçu, le spectateur joue l’histoire, de l’instantané
du présent vu, relayé par le mécanisme du projecteur et
autres, dans ce mouvement perpétuel, de ce qui fut, est, et sera, qui
recommence et ne s’arrêtera pas, faisant fiction aussi de son anticipation,
de ses possibles décalages. Marie-Pierre Duquoc pour Mire (Association pour
le Cinéma Expérimental) 2000 |